La dépendance affective est particulière car elle est innée et naturelle : « nous sommes tous dépendants affectifs, on ne peut pas se passer de relations à l’autre et d’affection. » Il existe donc une dépendance saine, tout comme nous sommes dépendants de l’air que nous respirons ou encore de la nourriture que nous ingérons pour vivre. Cependant, comme toute addiction, la dépendance « affective » peut s’installer petit à petit, elle est progressive : elle ne vous tombe pas dessus lors d’une rencontre !
Qu’est ce que la dépendance affective pathologique ?
Le dépendant affectif a besoin de l’autre ou des autres, comme d’une drogue, pour se sentir vivre : dans les addictions affectives, c’est l’autre qui est utilisé comme objet pour retrouver une sécurité intérieure. Comme pour toute dépendance, il n’y a pas de sensation de satiété et cela a souvent des conséquences émotionnelles dévastatrices : il n’y a jamais assez de l’autre, de relations, de sentiment amoureux.
Le dépendant affectif s’adapte constamment aux attentes des autres, il en fait trop, beaucoup trop ! Ceci afin de répondre à ses propres besoins c’est à dire se prouver qu’autrui tient à lui, qu’il a de la valeur pour l’autre.
On pourrait qualifier cette attitude « d’une tentative constante d’évitement du manque à venir ». Et pourquoi manque-t-on ou pas ? L’ addiction serait une tentative de créer ou de recréer la relation symbiotique du début de la vie. Soit parce que la sécurité a manqué au sein de cette dernière, soit parce que sa perte a généré une profonde nostalgie. Cela explique l’ambivalence du dépendant affectif qui veut fusionner avec l’autre mais l’appréhende en même temps, de peur de vivre la perte, l’abandon.
Les conséquences
Les principaux risques liés à la dépendance affective vont être :
- devenir étouffant avec les autres et créer ce qu’on cherche à éviter : le rejet.
- mettre en échec ses relations : préférer quitter l’autre plutôt que d’être quitté ou être trop étouffant.
- tomber dans des rôles de victime, persécuteur, sauveur (le triangle de Karpman).
- en cas de rupture : risque de dépression. Tout s’effondre et on a l’impression qu’il n’y a plus de raison de vivre.
Comment faire pour y remédier ?
Déjà, il faut repérer d’où cela vient pour travailler efficacement sur ses schémas.
Quelles sont les principales causes ?
La famille
La dépendance affective peut venir en premier lieu de nos relations familiales. On appelle ça le style d’attachement.
Il arrive malheureusement qu’un enfant se construise sur une base qui n’est pas sécurisante. Cela se produit lorsque les personnes qui s’occupent de l’enfant sont anxieuses, ou si elles ne font pas attention à ses besoins, ou encore quand elles ne sont pas valorisantes avec lui. L’enfant va alors développer une forme d’attachement dite « insécure ».
Le manque de confiance en soi et d’estime de soi
Lors de nos premiers moments de socialisation, si nous sommes confrontés à des expériences traumatisantes comme du harcèlement, des violences ou du rejet, on va petit à petit construire des croyances fortes comme « je ne mérite pas qu’on m’aime, je ne suis pas intéressant, je ne suis pas à la hauteur ». Ces croyances grignotent notre confiance en nous et notre estime de soi. On va vouloir en faire toujours plus pour être utile aux autres, parce qu’on pense que c’est la seule façon d’attirer leur attention.
Comment les Méthodes PEAT peuvent aider à déconstruire ces schémas ?
Les Méthodes PEAT ont cette spécificité qu’elles permettent de libérer les émotions en lien avec les traumatismes vécus ou chocs émotionnels en retournant via le corps dans ces événements traumatiques. En revivant les sensations physiques, on nettoie le corps et donc on libère les mémoires traumatiques engrammées dans chacune de ses cellules. La libération émotionnelle se fait via le ressenti corporel.
Déprogrammer nos croyances limitantes (ex : on me rejette, je ne suis pas digne d’être aimé(e)) est aussi possible avec les Méthodes PEAT.
La confiance en soi qui regroupe 7 piliers de travail est également un thème abordé grâce aux Méthodes PEAT. En alternant une polarité puis l’autre (ex : je suis capable – je ne suis pas capable), on atteint un état d’équilibre émotionnel, source d’apaisement et de mieux être.
Alors n’hésitez plus et prenez rdv, je suis là pour vous accompagner.