La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune qui touche essentiellement les femmes au début de l’âge adulte (20-40 ans). Le système de défense censé protéger la personne d’agressions extérieures, se retourne contre ses propres cellules et les attaque pour des raisons encore mal connues.

Qu’est ce que la sclérose en plaques ?

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune du système nerveux central (le cerveau et la moelle épinière). C’est-à-dire que le système de défense (système immunitaire), habituellement impliqué dans la lutte contre les virus et les bactéries, s’emballe et attaque la myéline, gaine protectrice des fibres nerveuses qui joue un rôle important dans la propagation de l’influx nerveux du cerveau aux différentes parties du corps.

Quels sont ses symptômes ?

  • des troubles moteurs : baisse de la force musculaire, lourdeur ou engourdissement d’une jambe, secousses ;
  • des troubles sensitifs : modification de la sensation du chaud-froid, du toucher, fourmillements ;
  • des troubles de l’équilibre, de la coordination ;
  • des troubles visuels : vertiges, diplopie ;
  • des troubles urinaires : mictions urgentes ou hésitantes ;
  • une grande fatigue.

Evolution de la maladie

Plusieurs formes cliniques de la maladie existent :

  • les formes rémittentes (évolution par poussée)

Dans 85% des cas, le début de la maladie se fait sous forme d’une poussée (les symptômes neurologiques apparaissent pendant au moins 24h avec régression totale ou partielle) avec récupération de l’état neurologique de base après la poussée. La fréquence des poussées varie d’une personne à l’autre (en moyenne, une poussée par an).

  • les formes secondairement progressives

Elles succèdent aux formes rémittentes chez certaines personnes atteintes de SEP. Les symptômes s’installent et s’aggravent progressivement.

  • les formes progressives d’emblée ou primaires

Elles débutent généralement plus tardivement, après 40 ans. Il n’y a pas de poussées au début de la maladie et les signes neurologiques s’aggravent progressivement.

Le Shiatsu, un accompagnement complémentaires aux thérapies médicales

En fonction du bilan de santé effectué en début de séance et du stade avancé ou non de la maladie, un rééquilibrage des méridiens concernés et des merveilleux vaisseaux est réalisé.

En phase initiale, les symptômes de lourdeur des jambes, d’engourdissement et de picotements des membres dirigent en particulier vers une tonification du méridien Rate. Dans les phases moyenne et avancée, ce sont les méridiens du Rein et du Foie qu’il faudra tonifier entre autres.

Outre l’aspect physique qui est fortement impacté, n’oublions pas la partie émotionnelle qui elle aussi est affectée. En effet, la dépression est un des symptômes les plus courants de la SEP, associé à une grande vulnérabilité dans les stades avancés de la maladie. Le Shiatsu permet aux malades de leur offrir un espace calme et sécurisé où leurs émotions, sentiments peuvent s’exprimer. Ils peuvent ainsi avoir accès à leurs ressources intérieures pour renforcer leur capacité de résilience.

Le Shiatsu entraîne une stimulation du système physique et psychique de la personne, les schémas figés dans le corps et l’esprit se mettent en mouvement : Corps et Esprit bougent empêchant la faiblesse propre à la maladie de s’installer.

Pour quelles améliorations ?

  • diminution des douleurs musculaires et de la sensation d’engourdissement ;
  • diminution des maux de tête et des troubles visuels ;
  • sommeil de meilleure qualité ;
  • meilleure capacité à accueillir ses émotions ;
  • diminution des dépressions et humeur plus stable ;
  • meilleur contact avec soi même et son propre corps ;
  • moins de peurs et de résistance ;
  • davantage d’énergie.

Le Shiatsu est un véritable allié pour vous accompagner dans cette pathologie qu’est la sclérose en plaques.

Le Shiatsu ne peut en aucun cas remplacer un traitement médical mais il est parfaitement complémentaire.