Par la maladie nous nous parlons à nous mêmes, nous prenons notre corps à témoin. La douleur est le reflet véritable des émotions que nous ressentons. Le sentiment se transforme en sensation : ça nous démange, ça nous ronge, ça nous fait mal, c’est une douleur sourde … Mais à quoi cette douleur est elle sourde ?
Souffrance du corps et souffrance de l’âme
Lorsque nous allons voir le médecin pour notre mal de tête, il nous écoute et inscrit « migraines ou céphalées » sur son ordinateur. Il donne un nom à notre douleur, il met un mot sur ce que nous ressentons et cela nous rassure car c’est identifié, connu, donc cela pourra être soigné … Le diagnostic du médecin est essentiel, en effet, mais il est à double tranchant car en apposant une étiquette sur ce que nous ressentons, il nous en « déresponsabilise » et nous éloigne de la question que nous nous posons inconsciemment à travers cette douleur.
En nous en remettant essentiellement au médecin, nous nous protégeons de la question fondamentale : pourquoi ai je mal ? Que veut me dire cette douleur ?
En remplaçant les mots par des maux, nous perdons le sens de ce que nous cherchons à nous dire. Nous souffrons sans savoir pourquoi, comme si la clé nous manquait. Or comprendre ce que notre corps souffrant nous dit, écouter sa maladie comme un langage intérieur est un premier pas, oh combien important, vers la guérison.
Se justifier, préserver le Moi
Cette maladie qui nous fait souffrir, qui nous paralyse, nous souhaitons qu’elle disparaisse le plus vite possible. Cependant, nous préservons quelque chose à travers la douleur, nous préservons inconsciemment le droit de nous dire : « j’ai raison d’avoir mal ». Par la maladie nous nous justifions quelque part.
Nous prenons notre corps à témoin, et à travers notre corps c’est aussi notre entourage que nous prenons à témoin.
En effet, ce-dernier doit « faire avec », tenir compte de notre douleur et donc de nous !
En faisant de notre souffrance une réalité, nos proches ne peuvent plus l’ignorer ou prendre de la distance. Certaines personnes peuvent tomber malades ou le rester comme un appel à l’aide, pour être prises en charge par autrui, pensant inconsciemment que leur souffrance ne leur appartient pas et peut être guérie par l’autre. Or l’impuissance de notre entourage à nous apaiser nous laisse seuls face à cette douleur.
Je citerai le philosophe Indien, Osho qui dit : « « Si tu souffres c’est à cause de toi, si tu es heureux c’est grâce à toi. Personne d’autre n’est responsable de la façon dont tu te sens. Seulement toi et toi seul. Tu es ton enfer et ton paradis à la fois. »
Stress et maladie
« Stress » en anglais signifie souligner, mettre en avant. La notion de stress est très subjective et chacun de nous va « stresser » différemment face aux évènements quotidiens. Et ce n’est pas le stress en lui-même qui est toxique mais ce qu’il vient souligner en nous.
C’est la structure de notre corps qui est ici en jeu. En effet, l’enfant a un corps souple qui se densifie avec l’âge pour à la fois se tenir debout et faire face à la vie. D’un point de vue psychologique c’est la même chose : nous prenons des « coups » au fil de notre vie et ces coups vont nous endurcir, nous allons nous cristalliser.
Ce sont ces zones « cristallisées » de notre psychisme qui vont mal réagir aux chocs de la vie créant ainsi du stress. Et curieusement la vie nous amène à travailler ces points de cristallisation, à les assouplir en nous exposant à des situations bien précises, qui nous permettent de revivre ces « coups » douloureux reçus dans le passé, pour les dépasser. Tout stress subi fait référence à ce passé enfoui extrêmement sensible.
Et tant que nous n’aurons pas intégré, surpassé ces vécus douloureux, la vie nous enverra des évènements nous rappelant cette douleur, pour nous aider à nous élever et à guérir.
Les Méthodes PEAT, thérapies brèves, sont un excellent outil qui permet de se libérer de traumatismes, chocs émotionnels, source de stress chronique, de croyances limitantes pour accéder à un état de sérénité, d’apaisement au quotidien.